Les 5 actus de la semaine

4 Mai 2021

Chaque lundi, ne ratez pas notre revue de presse : Les 5 actus de la semaine. Et embarquez pour un tour d’horizon des principales infos de la semaine précédente.

1) L’Economie sociale et solidaire a la cote !

Depuis 2018, avec l’initiative Tech for Good lancée par Emmanuel Macron, l’innovation est mise au service de l’humanité et du bien commun. Ce sommet réunit chaque année les patrons de la Tech mondiale. Le but ? Que chaque entreprise signataire reconnaisse son impact social, environnemental et sociétal. En trois ans, près de 75 leaders ont rejoint l’initiative. Parmi eux, on retrouve des grands groupes, des startups, fondations et autres ONG. Camille Wong, journaliste aux Echos, les décrit avec nostalgie, non sans un brin d’humour : «Au mieux, ils étaient de gentils hurluberlus. Au pire, des militants un brin anarchistes contre le méchant capitalisme». Ces entrepreneurs d’un nouveau genre sont aujourd’hui au centre de l’attention des plus grands investisseurs. Et pour preuve, en quelques années les levées de fonds de certaines startups ont explosé ! 25 millions pour Too Good To Go, contre 110 millions pour Black Market, et jusqu’à près de 200 millions pour EcoVadis. «On ne considère plus que l’argent est le diable, mais que celui-ci va permettre d’augmenter l’impact. C’est de plus en plus accepté dans l’ESS», explique en toute transparence le directeur associé senior au BCG Paris, Jean-Michel Caye. Effective depuis trois ans, l’ère du French Impact est aujourd’hui à son apogée et fédère les entrepreneurs de demain, autour d’une seule et même raison d’être : faire de l’innovation et de la technologie un modèle économique durable et solidaire.

Tech for Good : comment l’impact est devenu bankable

2) Réouverture des commerces le 19 mai

Cette bonne nouvelle saura ravir la plupart des Français, surtout avec l’arrivée des beaux jours ! Le gouvernement a annoncé que les terrasses des bars et restaurants pourront rouvrir dès le 19 mai. Cette reprise se fera tout de même dans le cadre de restrictions limitant les jauges d’accueil. Les tables ne devront en effet pas dépasser le nombre de 6 personnes. Les commerces dits non-essentiels et autres centres commerciaux pourront également rouvrir leurs portes à la même date, toujours dans le respect des règles sanitaires. «Cela va donner des perspectives aux commerçants, qui vont pouvoir commencer à préparer leur réouverture», considère à juste cause Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du commerce. Il sera aussi possible d’aller au cinéma ou au musée et même de faire une séance de musculation dans sa salle de sport pour les plus motivés ! Les prémisses d’un retour à la normale, accentuées par un couvre feu décalé à 21h. En mai, fait (presque) ce qu’il te plaît !

Commerces non essentiels : ouverture le 19 mai, avec jauge réduite

3) Crédit immobilier : les banques font la fine bouche

Malgré la crise sanitaire, le marché immobilier se porte plutôt bien avec des taux en baisse depuis ce premier trimestre 2021. Demander un crédit au près de son établissement financier est pourtant loin d’être une mince affaire. Les banques ont revu leurs exigences à la hausse et demandent désormais aux emprunteurs une garantie perte d’emploi. Cette assurance permet aux salariés d’être couverts lors d’un licenciement en prenant le relais du remboursement. Mais elle était jusqu’alors facultative pour une demande de prêt immobilier. Loin de gripper l’état du marché cette nouvelle mesure reste tout de même contraignante pour les ménages précaires travaillant dans les secteurs du tourisme et de l’évènementiel qui peuvent se voir refuser leur dossier. D’autant plus que cette garantie a un prix : entre 0,3 et 1% du montant du crédit emprunté, selon la situation personnelle et professionnelle de l’emprunteur.

Prêt immobilier : les nouvelles exigences des banques

4) Le dispositif de chômage partiel évolue en juin

«A partir du 1er juin, l’accompagnement se fera au prorata de la reprise d’activité», a annoncé Emmanuel Macron lors de son dernier entretien donné à la presse quotidienne régionale. Une affirmation qui vient appuyer le dispositif du chômage partiel présenté par  la ministre du travail aux partenaires sociaux, le mois dernier. Le reste à charge passera ainsi de 15 à 40 % avec une «marche intermédiaire» de 25 % en juin. Il devrait atteindre les 40% seulement au mois de juillet. L’indemnisation des salariés passerait quant à elle de 84 à 72 % du montant de leur salaire net habituel. Concernant les secteurs d’activités les plus touchés par la crise tels que le tourisme et l’événementiel, la prise en charge reste totale à l’heure actuelle. Elle devrait évoluer en fonction des futures levées de restrictions prévues par le gouvernement.

Chômage partiel 2021 : « maintenu en mai », et après ?

5) L’Etat ne fait pas de cadeaux aux Français qui veulent rénover leur logement

Ma Prime Renov’, descendante du crédit d’impôt, est victime de son succès depuis sa création en 2020. Beaucoup de Français souhaitent aujourd’hui sauter le pas en termes de transition énergétique. Et pour cause, les demandes des ménages pour rénover leur logement explosent. Durant ce premier trimestre, ils sont près de 185 000 à demander de bénéficier de Ma Prime Renov’. Ce rythme effréné représente une moyenne de 55 000 demandes par mois contre seulement 16 000 en 2020. La demande explose mais l’offre ne suit pas. Ce trimestre, moins des deux tiers des dossiers ont été acceptés contre environ 3/4  l’année dernière. Pour financer la rénovation globale des logements, l’Agence nationale de l’habitat a versé un total de 317 millions. C’est prêt de 2 700 euros en moyenne par foyer, soit une baisse de 1 300 euros sur l’année précédente. Un sérieux manque à gagner pour les ménages précaires, soucieux de leur impact énergétique.

L’État est moins généreux avec les Français qui rénovent leur logement

En résumé, cette semaine est de bon augure pour les professionnels de la restauration et les commerçants qui vont pouvoir rouvrir très prochainement ! Le chômage partiel est quant à lui maintenu pour les professionnels du tourisme et de l’événementiel. Attention toutefois si vous travaillez dans ces secteurs d’activité et que vous avez un projet immobilier en tête : les banques jouent la carte de la sécurité en demandant une garantie perte d’emploi. 

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