Commerces non essentiels : comment résister face à la crise ?

29 Avr 2021

Les commerces non essentiels sont très impactés par ces trois confinements successifs. Les mesures de restriction actuellement imposées par le gouvernement les obligent à rester fermés pour le moment. Ils ont donc dû s’adapter pour poursuivre leur activité et ainsi résister face à la crise.

Les commerces dits « non essentiels » représentent presque la moitié du commerce de détail en France et plus de 50 % de son chiffre d’affaires annuel. Ses acteurs subissent pourtant depuis mars 2020 une situation particulièrement difficile. Même s’ils pouvaient rester ouverts en dehors des horaires du couvre-feu, ils sont désormais obligés de tirer le rideau depuis le début du 3e confinement.

Bref, pas facile de s’y retrouver ! Surtout qu’entre-temps, il faut continuer à payer les loyers, les salaires (sauf si chômage partiel)… Des charges lourdes malgré le soutien de l’État. Vous êtes dans un des cas suivants ? Pas de panique : plusieurs solutions existent pour vous permettre de continuer à maintenir votre activité et un minimum de flux de trésorerie, aussi bien en magasin que sur le digital.

Un suivi rigoureux du protocole sanitaire

Prenez en compte la « règle du 8 ». Le gouvernement a fixé la capacité d’accueil des établissements à 1 client pour 8 m2. Ce chiffre ne prend pas en compte vos salariés. Respectez donc bien cette règle pour rassurer les clients.

Fléchez le parcours avec un marquage au sol pour faire respecter à vos clients la distanciation physique.

Contrôlez le port du masque. Ceci est une évidence pour les adultes, mais qu’en est-il des enfants ? Le gouvernement souligne qu’il est recommandé à partir de 6 ans, et obligatoire à partir de 11 ans.

Ne négligez pas le contrôle du lavage des mains. Votre dispositif doit prévoir une personne à l’entrée du magasin qui se chargera de contrôler la désinfection des mains, avec du gel hydro-alcoolique.

La “vente en ligne” et le digital à favoriser !

Cap sur le Click & Collect. Le déconfinement a donné un coup d’accélérateur à de nouvelles pratiques, dont le paiement sur Internet suivi du retrait de la commande en magasin. Ce système est en revanche peu utilisé par les indépendants. Si vous hésitez encore à utiliser ce canal, foncez ! La crise du Covid-19 passera, mais il y a des chances que le click and collect perdure.

  1. Développez votre offre sur Internet. Optimisez votre site de E-commerce et remplissez une fiche Google My Business (c’est gratuit) qui permettra de susciter l’engagement de vos clients dans la recherche Google et sur Maps.
  2. Ne négligez pas votre E-réputation et profitez-en pour communiquer grâce aux réseaux sociaux. Avec Facebook et Instagram, vous pouvez créer de la proximité avec votre clientèle et entretenir un lien particulier. Interagissez avec elle, communiquez sur votre actualité et informez de quelle façon vous redoublez d’efforts pour faciliter ses achats.
  3. Innovez votre marketing digital : mini-concours, offres spéciales, création d’une newsletter avec vos nouveautés ou des idées de cadeaux… Ces actions sont génératrices d’engagement chez vos clients.

Des aides gouvernementales pour les commerces non essentiels

Durement impactés par la crise du Covid-19 depuis un an, les commerçants de proximité, les artisans et les indépendants ont bénéficié du soutien du gouvernement qui a appelé les Français à se tourner vers l’économie locale et de proximité. Des mesures de soutien plus spécifiques vous sont également proposées :

  • La mise en place de l’activité partielle.
  • L’accès aux Fonds de solidarité.
  • La mise en place de prêts garantis par l’Etat.
  • Le report de charges fiscales et sociales.

Pour plus de précisions sur la mise en place de ces aides et les démarches à suivre pour en bénéficier, vous pouvez lire notre article : Entreprises en difficultés financières : quelles aides de l’Etat ?

Enfin, le ministère de l’Économie a également indiqué début mars qu’il prévoyait de rembourser aux commerces fermés leur quittance de loyer et les charges locatives qu’ils auront préalablement réglées à leur bailleur. Cette mesure ne concernerait en revanche que les firmes qui disposent de boutiques dans des centres commerciaux actuellement fermés.

Ce coup de pouce devrait entrer en vigueur au mois d’avril, mais sera rétroactif au 1er février. Restez donc à l’affût des dernières nouvelles en la matière !

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